Le Blog de Paul Parant
The French Guide you really need in Finland
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keskiviikko 21. maaliskuuta 2012
Le salon du tourisme au Parc des expositions de Helsinki 2012
maanantai 26. huhtikuuta 2010
Suivez les Guides !
perjantai 23. huhtikuuta 2010
Helsinki Mon Amour
Bonjour, je compte redonner vie à un blog honteusement négligé en axant mon propos sur le tourisme, avec l'intention d'intéresser l'éventuel lecteur à ma ville d'adoption. On verra ce que cela donnera.
Mais puisque la saison touristique commence, allons piocher dans nos archives photographiques des images qui invitent à penser que Helsinki n'est peut-être pas la ville où l'on s'ennuie le plus dans le nord. Suivez le guide ! Ici je triche un peu, la photo a été prise l'année dernière. Tous les ans les écoles de samba finlandaises viennent ainsi exhiber le fruit du travail accompli au cours des long mois d'hiver.
torstai 11. kesäkuuta 2009
Que penser de la victoire des "Vrais Finlandais" et du recul de la gauche finlandaise
Pour résumé, je dirai que la modernité a été confisquée par la droite parlementaire (le Kokoomus) et les Verts au détriment d’une gauche devenue inaudible dans le contexte de la mondialisation.
Par paresse, je hurelai moi aussi avec les loups et je qualifierai les « Vrais Finlandais », lesquels ont fait un tabac aux élections européennes, de parti populiste, même s’il y a quelque qui me dérange dans l’épithète. Le populiste, pour l’establishment médiatique, c’est l’autre. Autre phénomène d’exclusion produit pas la bienpensance.
Un observateur français a fait remarquer sur France-culture que la gauche européenne, et sa principale force la social-démocratie, avait reculé partout où elle était au pouvoir. J’aurais aimé entendre son avis sur la social-démocratie finlandaise qui a connu un cuisant revers bien que dans l’opposition.
On pourrait dire qu’il arrive à la social-démocratique ce qui est arrivé à l’église luthérienne (une église d’État) : l’écrasante majorité se réclame de la religion de Luther, est fière de l’être, mais les églises n’en restent pas moins vides le dimanche.
Autre phénomène, le pouvoir intellectuel a changé de camp. Il est à droite et les grandes voix de gauche se sont éteintes les unes après les autres. Comme si tout ce qui pensait à gauche avait atteint l’âge de la retraite et décidé de couler des jours heureux à la cabane au bord du lac.
La consommation est l’idéologie dominante. Les programmes partisans tendent à se ressembler et tout le monde se bouscule au centre pour capter les voix des mythiques classes moyennes. Cette dynamique profite bien sûr au Kokoomus, un parti devenu très sexy et qu'incarne à sa manière l'une de ses figures de proue, Alexander Stubb, le très populaire ministre des Affaires étrangères.
Aux élections européennes et malgré l’usure du pouvoir, le Kokoomus a moins souffert que les autres, ne perdant que quelques milliers de voix (-7161), une broutille par rapport à l’effondrement accusé par les autres grandes formations politiques, à commencer par ses partenaires centristes (-70 687), sans parler du cuisant revers subi par toute l’opposition de gauche : sociaux-démocrates (-59 170), l’Alliance des gauches (-52 697).
Les grands vainqueurs de ce scrutin, en voix absolues, sont les Verts (+33 323) et les « Vrais Finlandais » (+153 671). Ce qui est intéressant, c’est que les Verts, à l’instar du Kokoomus, représentent eux aussi la modernité finlandaise. On peut dire en effet que, paradoxalement, les Verts et les sympathisants du Kokoomus, représentent les deux faces de cette même réalité dominée intellectuellement par les classes moyennes urbaines, très instruites, ouvertes sur le monde, et individualistes. Ce qui les divise, c’est l’importance accordée à la chose écologique et à l’éthique.
L’électorat Kokoomus et les Verts constituent les deux grandes forces politiques de
Pour la presse locale, Timo Soini, le président des Vrais Finlandais, est un vulgaire populiste, mais son discours anti-européen me paraît d’une extrême modération par rapport aux incroyables proférations qui jaillissent de Grande-Bretagne, des Pays-Bas et d’Autriche. Si les « Vrais Finlandais » comptent sûrement des xénophobes, ce n’est point, pour l’instant, sur ce registre que M. Soini capitalise, mais sur les « oubliés » de la modernité. L’avenir nous dira s’il compte changer de registre. Difficile de jouer avec la carte xénophobe, dans un pays où les étrangers n’atteignent même pas 3 % de la population.
maanantai 8. kesäkuuta 2009
Élections européennes 2009
Que dire du recul de la gauche dans de nombreux pays européens, dont
On a le sentiment que le retour de la social-démocratie au pouvoir ne changerait guère la donne. Alors pourquoi se déplacer et pourquoi voter à gauche. Allez convaincre les gens de voter (et pour qui) dans ces conditions. C’est que la gauche, qui a été la force motrice de la construction de l’État-providence, ne fait plus rêver. Plus d’élan constructeur, plus d’utopies, plus de lendemains qui chantent ou d’avenir radieux, voire meilleurs, plus de gâteau à partager. Au contraire, on ne promet aux Européens que des sacrifices pour mieux résister à la compétition mondiale. Mais les mêmes Européens, pessimistes, ne pensent pas que les efforts demandés seront récompensés. Sans sombrer pour autant dans le déclinisme, ils se rendent bien compte que l’étroitesse de la marge de manœuvre des gouvernants, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Il est plus facile dans ces conditions de comprendre le succès des Verts : sauvegarde de l’environnement, conservation de la diversité biologique, développement durable, voici les termes du nouveau paradigme, voici le nouvel horizon utopique auquel un nombre croissant de citoyens est sensible, moi parmi eux. Étrangement le vote « Vert » redonne à l’avenir ses lettres de noblesse tandis que « Gauche » renvoie à des luttes glorieuses certes, mais passées. Et que dire, idéologiquement, de la social-démocratie finlandaise, dont l’une des figures de proue à ces élections aura été le pope orthodoxe Mitro Repo, élu à main levée.
Le recul général de la gauche traduit à mon sens un changement de ce que Gramsci a appelé le « pouvoir intellectuel ». En Finlande, ce pouvoir est désormais à droite et c’est un fait que le grand parti de droite, le Kokoomus (appelé injustement conservateur par commodité de langage), attire dans ses rangs les éléments les plus brillants de la nation, les partis de gauche, les verts faisant là encore exception, faisant parfois figue de partis de retraités. Les classes moyennes, les parvenus, dictent le ton.
keskiviikko 11. maaliskuuta 2009
Nouveau look à mon Blog
Bonjour, j'ai donné un nouveau look à mon blog, sans vraiment trop me soucier, pour l'heure, de trouver des lecteurs intéressés. Donc, je me confierai dans un premier temps à mon blog comme je le fais quasiment chaque jour à mon journal intime, ce qui est bien sûr un gros mensonge, mais qui ira vérifier.
keskiviikko 3. syyskuuta 2008
Leçon de finnois
Comment traduire "varalta". Exemple fourni par le dictionnaire : vakuuttaa talo tulipalon varalta = assurer une maison contre l'incendie ; kaiken varalta pour parer à toute éventualité ; siltä varalta, että hän tulisi au cas où il viendrait.
Alors comment traduire ce titre figurant dans la rubrique étrangère de la Prava d'Helsinki (Helsingin Sanomat) : USA haluaa vahvistaa Baltian maiden puolustusta Venäjän varalta. Moi, j'aurais tendance à traduire ce titre par : "Les États-Unis entendent renforcer la défense des pays Baltes contre la Russie", mais ce "contre" me paraît un peu fort. Bien sûr, on pourrait traduire ce "varalta" par "vis-à-vis" (de la Russie), mais je ne suis pas encore satisfait.
Cela étant, la presse finlandais traverse actuellement une petite crise de russophagie aiguë. Oui on bouffe beaucoup de russe ces jours-ci dans la presse finlandaise. Devinez pourquoi !